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La bonne nouvelle est tombée ce jeudi, Eléa,  jeune arbitre du FC Poligny Grimont a été désigné par la FFF pour officier lors de la phase finale du Challenge Jean LEROY qui se déroulera du 26 au 28 mars à Clairefontaine !

Le District du Jura félicite Eléa ALGANS-TAUPIN et la remercie pour le coup de main donnée à la CDA 39 auprès des jeunes joueuses !

Elle a accepté de répondre à quelques questions : 

Parlez nous de votre parcours dans l’arbitrage jusqu’à maintenant :  « Je suis   entrée dans le monde de l’arbitrage après avoir commencé ma Formation Initiale en Arbitrage (FIA) et avoir réussi la théorie en décembre 2020. J’avais tout juste 14 ans et j’ai fait cette dernière dans mon club, à Poligny Grimont. Pour cause de covid, ce n’est qu’en juin 2021 que je suis devenue pleinement une jeune arbitre du district (JAD), après avoir validé ma pratique. J’ai donc pu dès août 2021, commencer à officier sur les terrains du Jura. Je suis restée pendant 1 an et demi JAD et c’est en janvier 2023 que je suis passée Jeune arbitre de ligue (JAL). Cela a été permis en majeure partie par mes efforts, mais aussi par le fait que j’ai intégré en septembre 2022, la section sportive d’arbitrage du lycée Louis Pasteur à Besançon, lorsque je suis passée en classe de première et donc à l’âge de 15 ans. Cela fait donc plus d’1 an que je suis devenue JAL et bientôt 2 ans que j’ai intégré la section sportive. La section m’a permis d’arbitrer des compétitions UNSS à 11, à 8 ou encore futsal, mais aussi des matchs du pôle de formation de Dijon et des compétitions nationales inter-collèges et lycées. L’année dernière, j’ai participé au Tournoi Sans Frontière de Sens, dédié au U14, regroupant une quinzaine d’équipes, dont celle du FC Tokyo, de Porto, de Dortmund, de Fulham ou encore une majeure partie des clubs français de Ligue 1. Ce sont 4 jours intensifs de compétition, mais aussi 4 jours de formation durant lesquels j’ai pris un grand plaisir à arbitrer. Puis, en mai, grâce à la section sportive du lycée, j’ai pu aller officier à Clairefontaine dans le cadre de la phase finale de la troisième édition du Challenge Marilou Duringer, une compétition nationale entre les sections sportives féminines des collèges. Durant trois jours, j’ai pu découvrir le Centre National du Football, une opportunité extraordinaire et très plaisante à seulement 16 ans. Aujourd’hui, à l’âge de 17 ans et après bientôt 3 ans d’arbitrage, j’ai la chance et l’honneur de pouvoir réarbitrer au TSF du 29 mars au 1 avril à Sens, mais aussi et surtout d’avoir été choisie pour faire partie des arbitres désignés pour la phase finale du Challenge Jean Leroy, une compétition nationale des sections foot masculines des lycées, se déroulant encore une fois à Clairefontaine et ayant lieu du 26 au 28 mars. »

Comment avez-vous réagi suite à cette sélection ? « Je savais que j’avais été présélectionnée pour cette phase finale à Clairefontaine, comme de nombreux autres arbitres des sections d’arbitrage en France, mais lorsque j’ai appris avoir été retenue par la Fédération, il m’a fallu un peu de temps pour me rendre compte de ce qui s’était passé. C’est une joie bien entendu, mais aussi une reconnaissance des efforts que j’ai fournis pour m’améliorer et espérer y participer, tout comme de l’aide que j’ai reçue par mes encadrants de la section. C’est une récompense inespérée en quelques sortes qui apporte un réel plus pour mon arbitrage. »

Quels sont les avantages d’être en section sportive à filière arbitrage ? « Être en section arbitrage est un avantage, en effet, c’est une filière visant l’excellence et très formatrice. On y améliore nos compétences arbitrales, on en découvre de nouvelles, on révise nos Lois du Jeu, on travaille notre physique, pour pouvoir atteindre nos objectifs arbitraux. C’est un temps scolaire et sportif nous permettant d’évoluer dans notre passion qu’est l’arbitrage, en pratiquant et en étant entouré par des encadrants et arbitres de très bon niveau, engagés pour nous. En somme, la section sportive en arbitrage est un moyen, lorsque l’on est motivé et prêt à fournir les efforts nécessaires, de grandir dans le monde de l’arbitrage et de vivre des expériences inattendues en « temps normal ». »

Quel est votre objectif personnel dans l’arbitrage ? « J’envisage de passer en juin les tests pour devenir candidate Jeune arbitre de la Fédération l’année prochaine, chez les hommes, et pouvoir donc arbitrer les compétitions nationales des jeunes. A plus long termes, j’aimerais continuer d’évoluer dans les compétitions masculines, mais il est vrai que ce n’est pas donné à tout le monde. Ainsi, on verra bien jusqu’où j’irai. »